Quentin Wecxsteen, ACSE 2008

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Wex 10, un DJ qui joue dans les plus grands clubs d’Europe

Quentin Wexcteen, alias Wex 10, est un DJ et producteur tourquennois. S’il collabore avec des grands noms de la musique techno et se produit partout en Europe, il reste encore méconnu en France et dans la région. Rencontre. it inconnu en France, le Tourquennois joue pourtant ses titres dans les plus grands clubs d’Europe.

Il a à peine 30 ans et déjà plus de dix années d’expérience derrière lui. Véritable mélomane, Quentin Wexcteen s’est découvert une passion toute particulière pour la musique techno en fréquentant les boîtes de nuit belges dans les années 2000. « J’étais fasciné par les DJs, par leur façon de travailler. Et puis un jour je suis tombé sur du vieux matos de mon père qui mixait lui aussi. C’est comme ça que ça a débuté ».

Il commence alors à faire ses gammes en tant que DJ, avant de produire ses propres sons. De la techno «  un peu dark  » qui titille l’oreille des spécialistes du genre. «  Aujourd’hui mes morceaux sont joués par des grands noms de la scène techno comme Sam Paganini, Amelie Lens ou Chris Liebing  ». Depuis deux mois, son dernier morceau « Bone » se classe même numéro 1 des ventes dans la catégorie « hard techno » sur Beatport, un site de téléchargement spécialisé dans la musique électronique.

Le jeune Tourquennois, qui ne vit pas encore de sa passion, écume les boîtes et les festivals de musique techno. «  Le week-end dernier, j’étais à Düsseldorf. J’ai pas mal joué en Allemagne, mais aussi en Autriche, en Slovaquie, en Lituanie. Un peu partout en Europe de l’Est en fait  » énumère-t-il. Pourtant, il reste un parfait inconnu en France. «  À l’étranger, on m’appelle pour venir jouer. Ici j’ai l’impression que ça marche beaucoup au piston. Je n’ai pas envie d’aller faire de la retape pour qu’on me laisse mixer  ».

Un public de puristes

S’il ne s’est pas imposé au niveau local, c’est sans doute également en raison de son style de musique, de la techno « pure et dure » qui ne trouve pas forcément preneur. «  Dans la métropole il n’y a plus rien pour nous depuis que le Magazine Club de Lille a fermé. Ici la musique électronique s’est démocratisée au grand public. Les jeunes vont dans des festivals pour être entre potes, plus que pour la musique en elle-même  » explique le jeune homme conscient que sa musique s’adresse à un public de niche.

Mais qu’importe, Wex 10 reste dans un souci de création perpétuelle et vient de signer deux titres avec le label Cherry Moon. Ils sortiront très prochainement .