Promo 2009 - Bac ES : 10 ans déjà !

Alors que la Promo 2019 va passer l’épreuve du bac dans quelques mois, un petit saut en arrière nous renvoie 10 ans plus tôt…

Voici quelques nouvelles de deux classes de la Promo 2009…

Aline LECOCQ

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

J’aurais voulu que la rentrée d’après n’arrive jamais, j’étais animatrice en centre aéré et j’y ai passé le meilleur été de ma vie. Plus sérieusement, je souhaitais être journaliste, j’avais envie d’écrire et d’aller à la rencontre de la ville, des gens, du monde. 

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

En septembre 2009, j’ai intégré l’ISCOM LILLE, école de communication où j’ai fait toutes mes études. J’ai suivi un cursus de Master en communication globale des entreprises et des marques avec beaucoup de stages. Je me suis essayée à la pige journalisme en radio mais aussi en magazine web et c’est finalement un autre cœur de métier de la com’ que j’ai découvert au sein de ces stages qui m’a happé : l’événementiel. Cela fait 5 ans maintenant que je travaille en agence comme chef de projet.

C’est un métier qui n’était pas très reconnu il y a 10 ans, aujourd’hui davantage mais seulement dans le secteur de la communication en général, on identifie toujours pas très clairement ce que fait vraiment une « chargée de projet événementiel » (non non je n’organise pas des mariages ou (que) des fêtes pour les entreprises..) du coup l’an dernier mon école a réalisé un portrait qui est présenté aux JPO pour en parler aux plus jeunes : https://www.youtube.com/watch?v=yGdkpVGWZDc

Et si c’était à refaire?

Je ne changerais rien. Mon stage de fin d’étude à Montréal m’a donné le virus du voyager, j’ai fait de nouvelles rencontres géniales à chaque étape de ma vie étudiante / professionnelle et surtout, j’ai répondu à mes envies d’il y a 10 ans : j’écris tous les concepts des événements de mes clients et je ne monte jamais deux fois le même projet, découvrant de nouvelles choses à chaque fois. Bref, je suis épanouie.

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

La beauté de l’Institut au printemps et les pauses MDL bruyantes tant ça riait partout. Je garde beaucoup de tendresse pour ces années où l’on veut se comporter comme des grands alors qu’on n’a pas encore tout à fait les épaules pour. Nous avons été très bien encadrés et je ne me souviens pas d’avoir ressenti du stress pour mon avenir à ce moment-là. Souvenir mémorable de ma terminale : le voyage des sections européennes en SUÈDE, une sacrée aventure !

 

 

Thibault ANSCUTTER

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

Salut jeune lycéen ou lycéenne. Il y a 10 ans, moi aussi je me suis assis sur les chaises de l’Institut, réfléchissant sur un quelconque problème mathématique en regardant dehors quelques personnes courir après une vache qui s’est échappée. J’étais en classe européenne et j´étudiais l’histoire géographie en anglais ; d’ailleurs cela me passionnait et j’avais tellement envie de découvrir le monde. 

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

Aujourd’hui je parle quotidiennement 4 langues : le français, l’anglais, l’espagnol et le japonais. Comment je fais ? Je travaille pour le constructeur automobile HONDA au Mexique dans une ville dangereuse qui s’appelle Celaya. Dangereux est un bien grand mot, c’est juste que le taux de vol à main armé est très élevé. Là-bas, j’achète de l’acier aux japonais pour construire des voitures dans les usines mexicaines. Pourquoi le Mexique ? Je me suis marié avec une Mexicaine. Comment on fait pour se marier avec une mexicaine ? Pour se marier avec une jolie mexicaine, tu peux faire une école de commerce international et ouvrir ton cœur aux étrangers qui viennent en échange. C’est parfois difficile de mélanger locaux et visiteurs, alors tu dois te forcer à t’intéresser à eux. La richesse culturelle qu’ils portent avec eux te permettra de devenir une personne très intéressante. Donc mon parcours, c’est le commerce international, les stages à l’étranger, l’envie de conquête du monde, et le courage de suivre ses rêves. J’espère que mon histoire t’a fait sourire et t’a inspiré. Bonne chance !

 

 

Grégoire DE BISSCHOP

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

Ne sachant pas exactement quel métier faire, je voulais intégrer une école de commerce afin de m’ouvrir un maximum de portes
 

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

Après le bac, j’ai intégré l’ESDHEM à Lille (prépa de l’école de commerce Skema). J’y suis resté jusqu’à la licence 3 et ensuite j’ai intégré l’ESC Rennes. Master en finance d’entreprise, année de césure en banque privée et en banque d’affaire et enfin échange Erasmus en Irlande : que du bonheur !
Ensuite, je suis « remonté » à Dunkerque en Janvier 2017 pour suivre une ancienne de l’Institut, Louise Delage (Bac SSVT Promo 2009) qui est depuis peu ma femme. J’ai été embauché au CIC en tant que chargé d’affaires professionnelles : je travaillais avec les artisans et les commerçants du dunkerquois (financement des projets, accompagnement dans la gestion de la trésorerie etc.). Depuis Octobre 2018, j’ai démissionné et intégré un cabinet de conseil en gestion de patrimoine à Malo les Bains. Métier passionnant et nettement plus enrichissant que la banque de détail qui ne me correspondait pas (j’avais le sentiment qu’on me demandait plus de vendre plus que de conseiller …) Le 20/10/2018, avec Louise, nous nous sommes mariés entourés de tous les copains du lycée qui nous suivent depuis ces années lycée et réservent leurs week-ends pour venir profiter de la plage et du fameux carnaval !

Et si c’était à refaire?

Je travaillerais peut-être un peu plus mes cours et notamment mon allemand parce que mon faible niveau m’a bien pénalisé en études supérieurs *rire* (une spéciale dédicace ici à ma prof d’allemand)

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

L’Institut ? Ce sont les petits pains à la pause de l’après-midi, les matchs de volley tous les midis, les heures de perm dans la MDL. C’est un groupe de copains qui s’appelle « les Rats » et des copains qui passent toujours d’aussi bons moments quand ils se retrouvent !

 

 

Marine MASSE

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

Je n’avais pas d’idées précises, je voulais faire Sciences Po en me disant que cela correspondait à des études généralistes.

 

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

J’ai finalement intégré l’ISTC, école de communication à Lille pendant 5 ans. J’ai eu la chance notamment de faire un échange universitaire au Canada à Ottawa et un stage à Manille aux Philippines pendant mes études. Finalement, j’ai intégré il y a presque 3 ans, un cabinet de conseil « La Coentreprise » en tant que responsable événementiel. Nous accompagnons des entreprises dans la transformation, dans l’écriture de leur vision partagée en leur apportant des méthodes collaboratives, et en misant sur l’intelligence collective.
 

Et si c’était à refaire?

Sans hésitation, même parcours. Riche et plein de belles rencontres.

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

Un cadre incroyable, et tellement de bons moments passés à la MDL !

 

 

Clothilde BEC

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

Je n’avais qu’une seule idée en tête : devenir psychologue. Pour ça il me fallait simplement décider d’aller à la fac avec les grands sans aucun encadrement ou suivi … Mauvaise idée pour beaucoup de monde autour de moi. Je n’ai jamais été très scolaire donc effectivement ce n’était pas gagné et mes profs avaient un avis mitigé sur la question. Mais j’étais décidée et rien ne pouvait me faire changer d’avis !

 

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

Je suis donc allée à la fac de Lille 3 pour devenir psychologue. Ma santé m’a empêché de réaliser la licence aussi rapidement que je l’espérais mais cela m’a permis de gagner en maturité et en expérience, ce qui m’ouvrit les portes de la recherche dans le domaine de la neuropsychologie et des neurosciences. Ainsi en 3ème année, j’ai intégré le programme européen Léonardo Da Vinci avec un stage dans un laboratoire réputé de neurosciences à Louvain-la-Neuve, me permettant ainsi d’améliorer (enfin !!!) mon niveau d’anglais et d’avoir le dossier nécessaire pour être sélectionnée en dernière année dans l’un des masters de psycho les plus difficile à intégrer. J’ai décidé d’y suivre la section double master européen (français et portugais). J’ai alors suivi une formation poussée en recherche et en neuropsychologie avec 4 mois passés en Erasmus dans un labo portugais à travailler sur des données IRM de jeunes consommateurs d’alcool. Ensuite, après mon retour en France, j’ai effectué mes stages au sein de structures de sevrages. Un intérêt grandissant pour ces problématiques d’addictions en a découlé. C’est alors qu’un dilemme s’est posé ! Accepter un poste à temps plein au sein d’un CH de la région qui m’ouvre le poste de neuropsychologue ou repartir au Portugal pour y effectuer une thèse ? Après avoir beaucoup voyagé, vécue à plusieurs reprises à l’étranger et fréquentée de très près le monde de la recherche, j’ai finalement décidé de me poser un peu près de ma famille et de travailler au CH de Somain. Aujourd’hui, j’y partage mon temps entre les services de gériatrie et le service de sevrage, où je développe un programme complet de prise en charge neuropsychologique avec des bilans cognitifs et de la remédiation cognitive

 

Et si c’était à refaire?

Je ne changerais rien !! Chaque mauvaise expérience, difficulté ou échec a finalement abouti à une expérience positive et toutes ces mésaventures m’ont permis d’être là où je le souhaitais depuis des années : psychologue !! Et accessoirement bilingue, ce qui paraissait parfaitement impossible au vue de mes résultats au lycée !

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

J’en retiens surtout les beaux moments, plein d’insouciance et de souvenirs joyeux. Comment oublier tous ces moments passés à la MDL à faire autres choses que travailler, les dédicaces passées à la radio le midi, les petits pains à la pause et les cours interrompus par le passage d’un mouton ou d’une vache ? La vie au lycée n’est pas des plus facile mais l’ambiance de Genech permet de traverser ça dans de bonnes conditions et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui j’en garde un souvenir aussi positif !

 

 

Anne Ségolène GRUART

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

L’année du bac est loin d’être la plus simple car en plus de travailler pour son bac, il faut trouver sa voie enfin c’est ce que je pensais à ce moment-là. Avec un peu de recul, je peux dire que les choix qur l’on fait à ce moment-là ne définissent pas notre vie future alors il faut redescendre la pression. On a toujours le temps d’orienter son parcours durant les années d’étude qui suivent. En terminale, je ne savais pas bien ce que je voulais faire mais c’était dans le monde de l’entreprise, au contact des autres.

 

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

La fac et les grandes écoles privées n’étaient pas faites pour moi alors je suis partie faire un DUT de gestion à Lille (option ressources humaines). Ces deux ans ont été très formateurs, les DUT sont vraiment de superbes passerelles pour la poursuite d’études. À la suite de ce DUT, j’ai intégré L’IAE pour une licence de management à Valenciennes puis un Master 1 en sciences sociales à Lille. À la fin de mon master 1, je fais le constat que les ressources humaines c’est bien mais pas dans n’importe quel secteur d’activité alors j’ai pris l’initiative de bifurquer en Master 2 Gestion des Entreprises Sanitaires et Sociales et là, enfin, je trouve du sens à ce que je fais, à ce que j’apprends. Depuis mon diplôme je travaille dans une maison de retraite sur Valenciennes où je suis devenue adjointe de direction pour une structure de 78 lits

 

Et si c’était à refaire?

Si c’était à refaire, je travaillerais mieux mon choix d’orientation et ce dès la première. Je voulais travailler dans le paramédical mais n’ayant pas fait de bac scientifique, je n’ai pas suivi cette voie. Or aujourd’hui je sais qu’avec un bac ES et un parcours adapté j’aurais pu le faire. Ne jamais croire que tout est figé, rien n’est impossible quand on est motivé !

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

Un cadre magnifique, un étang propice aux balades. La vie lycéenne, une période où il n’est pas simple de trouver sa place mais l’encadrement bienveillant permet d’amorcer la suite en douceur. Je me souviens surtout des fêtes de classe, des passages à la pastorale, du voyage à Taizé!

 

 

Magali ROSAT

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

Lorsque j’ai eu mon Bac ES, je voulais devenir femme d’affaires dans le milieu de la mode et parcourir le monde – sans vraiment savoir ce que pouvait bien faire une femme d’affaires. Fleuriste ou wedding planner étaient deux autres de mes aspirations.

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

Après le Bac, je suis partie faire mes deux ans de classe préparatoire HEC voie économique à Toulouse. J’ai ensuite intégré l’EDHEC Business School, ce qui m’a permis de retrouver le Nord pendant quelques temps. Je faisais partie de l’association étudiante « Talons Aiguilles », qui organisait chaque année un concours de jeunes créateurs de mode. J’ai ensuite eu la chance de partir faire un semestre d’échange au Canada. Coté professionnel, j’ai effectué mon stage de césure au sein de la Maison Hermès, en développement des collections, avant de faire mon stage de fin d’études en marketing développement chez L’Oréal. Je suis ensuite devenue chef de produit développement, et je suis ravie de travailler dans l’univers de la beauté qui est un milieu très créatif.

Et si c’était à refaire?

Si c’était à refaire, je ne changerais absolument rien. Chaque étape m’a fait énormément grandir et rencontrer des gens formidables. Je réviserais juste mieux la géographie pour le BAC, afin de ne pas décevoir Monsieur Magnier avec un 10/20, ayant parié sur la majeure histoire et non géographie..

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

Je ne garde que de merveilleux souvenirs de l’Institut. Les amis que j’ai rencontrés au lycée sont aujourd’hui comme une deuxième famille. Nos belles amitiés sont nées en MDL, au détour de nos casiers (qui étaient nos lieux de rassemblement favoris), sous la bulle, assis dans l’herbe quand il commençait à faire beau… J’avais aussi adoré le voyage de la section Euro en Suède et le voyage en Andalousie avec les classes d’espagnol. L’Institut m’a donné des bases très solides, m’a offert des tonnes de rires, l’envie de me dépasser, des émotions fortes, des anecdotes que l’on raconte encore aujourd’hui pendant les 1ers mariages, des surnoms que l’on se donne depuis 10 ans et qui sont nés entre vos murs. Merci pour ces souvenirs impérissables !

 


Léa GIRAUD

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

Je n’avais pas d’idées précises, je savais juste que je voulais travailler mes langues, continuer de voyager et d’aller à la rencontre de nouvelles cultures

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

J’ai fait pas mal de choses différentes…

Après l’Institut, j’ai fait une licence LEA (Langues Étrangères Appliquées) à Lille durant laquelle j’ai eu la chance d’aller vivre à Madrid et de travailler les étés au Canada pour améliorer mon espagnol et mon anglais.

Ces expériences m’ont énormément appris à me débrouiller toute seule loin de mes repères et m’ont permises de vivre des moments incroyables ! Après la licence, je suis partie à Lyon faire un Master en gestion de projet et de management interculturel durant lequel j’ai eu l’opportunité de faire mes deux stages à Santiago du Chili. Ces expériences chiliennes ont été inoubliables et j’en suis ressortie enrichie culturellement et linguistiquement. J’ai longtemps hésité à rester travailler au Chili après mon stage de fin d’études mais je sentais qu’il était temps que je revienne en Europe pour chercher du travail. Je ne cache pas que le retour a été difficile et la recherche du premier emploi longue mais j’ai fini par trouver un emploi dans la communication digitale dans la métropole lilloise. J’y suis restée un an et j’ai rejoint mon copain à Lyon. Cela fait trois ans que j’y suis, j’ai commencé par un contrat d’un an au sein de la Direction des Relations Internationales d’une école d’ingénieur et je travaille depuis deux ans en tant que chargée de projets EVENT et FILMS dans une agence de production lyonnaise. Je peux mettre à profit les compétences en gestion de projet acquises pendant mes études et ai été formée à la gestion de projets audiovisuels ‘sur le tas’, c’est très intéressant ! Pour résumer, je suis chargée de créer et d’organiser des évènements pour des clients (conventions, team-buildings, lancement de produits..) et je gère également leur communication audiovisuelle (tournage de films corporate/produits/interne et gestion de la post-production). Ce sont des métiers dans lesquels il ne faut pas compter ses heures mais on ne fait jamais deux fois la même chose !

 

Et si c’était à refaire?

Si c’était à refaire, je ne changerais rien car chaque étape de mes études m’a amené à une autre étape assez naturellement. S’il fallait vraiment changer une chose, je pense que je prendrais plus en compte l’alternance. Cela permet d’avoir une vraie expérience et une force en arrivant sur le marché du travail.
Un conseil : faites-vous confiance, rien n’arrive jamais par hasard

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

Je garde un merveilleux souvenir de ma période à l’Institut et une grande bande d’amis à vie . Même si j’habite maintenant loin du Nord, c’est toujours un vrai bonheur de les retrouver ! J’en garde également des anecdotes mémorables comme les fous-rire avec ma voisine de classe préférée, des parties de UNO et Jungle Speed endiablées dans la MDL, les team pains au chocos et team pomme pendant les récrés, le voyage en Suède avec la section européenne qui nous a tous marqués, le bal de fin d’année… 3 années auxquelles je penserai toujours avec le sourire et une pointe de nostalgie.



Pierre-Louis PUCHOIS

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

Au départ, je voulais faire du droit et pourquoi pas, envisager une carrière d’avocat ! Mais au bout de 15 jours de fac de droit, je me suis vite rendu compte que ce n’était pas pour moi…

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

Le droit n’étant pas pour moi, je me suis directement tourné vers la Faculté d’économie de Lille 1. Très vite, je me suis dit qu’il me fallait un parcours commerce et international. Ainsi j’ai validé ma licence d’économie par une expérience à l’étranger de 6 mois en Suède. Ensuite, toujours dans la même université, j’ai suivi un Master d’économie et management international avec une spécialisation en intelligence stratégique. Je l’ai terminé par un stage de fin d’étude chez Renault en tant qu’assistant chef de gamme.

J’ai intégré le groupe Renault à la suite de mon stage par un graduate program où j’ai passé 2 ans en tant que chef des ventes véhicules neufs dans une concession Renault. Ensuite ? J’ai simplement réintégré le siège en tant que chef de produit après-vente (pendant 11 mois). Aujourd’hui je suis passé chef de gamme où je définis les axes stratégiques et la stratégie marketing monde du périmètre qui m’est confié. De fait, j’allie aujourd’hui le commerce, le marketing international, les produits automobile et les voyages (pro et perso)

Et si c’était à refaire?

Je ne changerais rien ! L’ambiance bucolique de l’Institut restera gravée à jamais ! C’est d’ailleurs là où j’ai rencontré mes meilleur(e)s ami(e)s. 10 après nous sommes plus proches que jamais !!

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

Les p’tits bac à la MDL, les DNS de math terminés 10min avant de le rendre, les petits pains de la cours, les fous rire et bien sûr, l’époque de nos premières soirées !!



Ines LEGEUIL

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

Pas facile de savoir ce que tu souhaites faire après ton bac… déjà l’obtenir était une grande étape (incertaine pour ma part) ! Un stage de découverte de 3 jours, que l’on propose en seconde, m’a permis de découvrir le monde du commerce auquel j’ai accroché tout de suite. D’ailleurs, certains profs me conseillaient le bac « concierge », tellement je passais de temps à regarder par les fenêtres de classe et dire bonjour aux lycéens qui se rendaient à la MDL donc finalement le commerce me correspondait plutôt bien !

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

N’étant pas excellente élève, j’ai préféré m’inscrire en DUT technique de commercialisation plutôt qu’une école de commerce. Par la suite, j’ai fini par tout de même en intégrer une, l’IAE de Lille en licence et master 1 Marketing-Vente pour finir par une dernière année en alternance en master 2 Management des Business Units. L’alternance est une très bonne transition entre le monde étudiant et celui du travail, je la conseille vivement ! Depuis la sortie de mon bac+5 en 2014, je suis manager produits frais en grande distribution. Un métier très prenant avec de grandes amplitudes horaires (pas toujours évident…) mais tellement enrichissant (gestion, management, négociation, ressources humaines, marketing, merchandising, communication.) Bref, tout le package commerce réuni en un métier !

Et si c’était à refaire?

Si c’était à refaire je ne changerais rien. Même mon doublement de seconde m’a été bénéfique !

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

Tellement de souvenirs que je ne pourrais pas tous les citer mais les parties de fous rires en MDL à jouer aux cartes, les petits pains au chocolat au goûter, la radio le matin en arrivant qui te donnait la pêche, les longues marches entre copines après le déjeuner dans un superbe décor, les journées spéciales découvertes de talents, les spectacles, les activités sportives, les voyages en Allemagne et au Sénégal. Mais surtout j’ai adoré l’Institut est sa grande ouverture d’esprit ! Car il permet à de nombreux jeunes, de 4ème au BTS, de milieux différents, avec des projets différents de se côtoyer et cohabiter.  La preuve en est, j’y ai rencontré mon mari, Romain, un BTS ACSE.

 

 

Sidonie DELEPLANQUE

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

Quand j’ai eu mon bac, je voulais travailler dans les ressources humaines en entreprise.

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

J’ai commencé par une licence d’économie-gestion à Lille tout en préparant les concours d’admission sur titre pour entrer en école de commerce. J’ai finalement choisi d’aller faire mon école à Bordeaux. Après de nombreux stages en grande distribution, dans la culture ou en ressources humaines et des voyages en Amérique du sud et en Asie du Sud-Est, je me suis intéressée à deux choses en particulier : l’entreprenariat et le management interculturel. J’ai choisi d’entrer chez Decathlon comme responsable de rayon. Le métier était très complet, je gérais ma petite boutique dans la grande. Puis j’ai saisi une opportunité inattendue : participer à l’ouverture de l’entreprise en république démocratique du Congo. Une expérience incroyable tant personnellement qu’humainement. Toujours aussi friande des nouveaux défis et de la collaboration multiculturelle, mon parcours s’est poursuivi à Madrid, où je suis d’ailleurs née. Aujourd’hui je suis directrice d’un Décathlon city, dans le centre historique de la ville.

Et si c’était à refaire?

Je referais mon voyage en Asie du Sud-Est, en « solo backpacking », un moment hors du temps, qui m’a permis de mieux me connaître et de rêver plus grand mon avenir.

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

L’environnement le vert et l’espace dans l’enceinte du lycée, aller en vélo au lycée, la mission au Sénégal, la simplicité des rapports entre tout le monde, la facilité à se mélanger, les nombreuses fêtes et notamment les 18 ans des uns et des autres, les pommes à la pause, les profs, l’époque des petits déjeuners et de la radio dans la Maison du Lycéen…

 

 

Julie LAMBELIN

Ce que tu voulais faire en 2009 lorsque tu as eu ton bac ?

En 2009, j’étais décidée à me lancer dans les études d’orthophonie. Un métier que j’avais découvert grâce à des stages d’observation.

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

Après mon bac, je suis donc partie en prépa afin de me concentrer une année sur l’obtention du concours.. Pour financer les concours, je bossais en parallèle dans une enseigne de bricolage. 

N’ayant pas obtenu les concours, j’ai changé de direction en me dirigeant vers mon second choix qui était le commerce. Et me voilà partie à l’IAE puis l’IMMD afin d’obtenir un Master. J’ai effectué l’ensemble de mon parcours en apprentissage ce qui est vraiment formateur. Je le conseillerais à beaucoup d’étudiants !

À la fin de mes études, j’ai décroché un CDI chez Auchan en tant que Manager Commerce sur les périmètres des boissons sans alcool / Alcools et bières / Vins. Ce métier est vraiment très riche et demande une grande implication. En un métier, on regroupe un ensemble de compétences !  RH / Marketing / Management / Gestion… Et j’en passe. Je prends beaucoup de plaisir chaque jour même si le rythme est parfois difficile à tenir. Il ne faut pas compter ses heures en grande distribution… Le secteur de la grande distribution est très formateur !

Et si c’était à refaire?

Si c’était à refaire, je m’investirais plus dans les concours d’orthophonie mais nous sommes tellement jeunes lorsque l’on doit choisir notre orientation. On ne mesure pas toujours l’impact de nos choix. Le commerce me plaît mais une légère déception de ne pas avoir connu le paramédical… En revanche, je ne changerais rien sur mon parcours à l’institut !  Quel bonheur ce lycée !

Quels souvenirs/anecdotes de tes années lycée à l’Institut ?

Je garde de très beaux souvenirs de mes années à l’institut et de très belles amitiés ! Un voyage extraordinaire au Sénégal, des parties de volley le midi, le petit pain à la pause, un redoublement bénéfique en seconde, les connaissances dans les filières agricoles et surtout de l’espace pour prendre des grands bols d’air le midi ! Beaucoup d’anecdotes qui font toujours sourire 10 ans après !

 


Julien MAGNIER - Professeur sur la photo

Qui étais-tu en 2009? Ce dont tu rêvais? 

Un jeune enseignant. Professionnellement, je voulais continuer à enseigner avec passion et plaisir. Personnellement, fonder une famille.

Ce que tu as fait depuis 10 ans et ce que tu fais aujourd’hui?

Je suis toujours enseignant à l’Institut, où je prends toujours autant de plaisir à travailler. La section européenne m’a amené à organiser des échanges avec des pays asiatiques (Inde, Japon …). J’ai pris des responsabilités en devenant coordinateur de l’international pour notre établissement. J’ai donné des cours à l’université et suis devenu formateur. Je me suis marié, et suis papa d’une petite Élise.

 
Et si c’était à refaire?

Passer l’agrégation.

Quels souvenirs/anecdotes la Promo 2009 ?

Un voyage extraordinaire en Scandinavie avec la première promotion de section européenne (100% au bac) qui m’a donné l’envie de poursuivre dans cette direction.

Une classe de TES2 très sympathique.

Private jokes : Nina, James Bond, fox, mon modèle 🙂